FOX +
/PIERRE PERCHAUD
/NICOLAS MOREAUX
/CHRIS CHEEK & JORGE ROSSY
guest. Vincent Peirani
An extraordinary music journey with Jorge Rossy, Pierre Perchaud, Nico Moreaux, featuring Chris Cheek & Vincent Peirani, exploring the French music in Louisiana.
About
Pour son second disque, le trio FOX formé par Pierre Perchaud, Nicolas Moreaux et Jorge Rossy fait équipe avec le grand saxophoniste américain Chris Cheek et signe un album en forme de rêverie sur les racines entremêlées des musiques de la Louisiane, cette terre nourrie de culture française, berceau originel du jazz. Un disque canaille et délicat, terrestre et aérien, luxuriant et enchanteur, avec Vincent Peirani en invité exceptionnel.
“This trio offers a beautiful and audacious purpose. Like this album. » – Indispensable
– Jazz News
« « Une œuvre qui frappe par sa beauté alanguie, la clarté de son parti pris esthétique, loin de tout emphase, de toute virtuosité démonstrative. » * * * *”
Jazz Magazine
“Un nouveau signe de la belle santé du jeune jazz français. ”
RTL
“ Un trio de très haut vol, qui nous entraîne en douceur (mais sans résistance possible) vers les confins du bonheur musical. ”
Dernières nouvelles du jazz
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Last album release
Official Website: www.fox-ontherun.com
Label: Jazz & People
PUBLICITY REQUESTS:
Marc Sénechal senechal.com@gmail.com
Line up:
FOX + Chris Cheek :
Pierre Perchaud: Guitar
Nico Moreaux: Bass
Jorge Rossy: Drums
+ Chris Cheek: Sax
FOX QUINTET + Chris Cheek + Vincent Peirani (ac)
* FOX is also available with Christophe Panzani replacing Chris Cheek, and Antoine Paganotti replacing Jorge Rossy.
Promo Material & Contract Tech Rider
English, Spanish and French
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Long Biography
C’est en rêvant à tous les hommes que l’Histoire a conduit à cohabiter pour le meilleur et pour le pire sur le sol de la Louisiane et aux « musiques racines » qui sont issues de ce brassage de populations que le guitariste Pierre Perchaud et le contrebassiste Nicolas Moreaux du trio FOX et leur ami saxophoniste américain Chris Cheek ont conçu le répertoire de ce disque.
Non comme des ethnomusicologues prompts à classifier les folklores mais tels qu’ils sont au quotidien, mais en musiciens de jazz, dotés de cette capacité extraordinaire à intégrer à leur discours des éléments de vocabulaire propres à différents genres, à édifier une oeuvre à partir d’échos à tel ou tel style. A partir de ce matériau hétérogène, ils opèrent un processus créatif qui échappe à la nostalgie et à la redondance mais aussi à la prédiction et s’affirme comme une façon de renouveler leur langage et de remettre en jeu leur inspiration.
Sous le sceau du pélican, emblème de la Louisiane, et du blues, matrice des musiques populaires du XXe siècle, FOX et Chris Cheek ont ainsi laissé vaquer leur imagination pour donner naissance à une série de morceaux qui sont autant de fragments d’une histoire fantasmée sur des lieux, des personnages, des traditions, des époques, des airs liés à ce territoire à part parmi les vastes États-Unis d’Amérique, et sur les racines entremêlées des musiques qui imprègnent ces terres.
À l’exception d’un extrait de la bande originale du film Un tramway nommé Désir, dont l’action se déroule dans les touffeurs de la « Cité du Croissant », on ne trouvera dans ce disque ni reprise ni interprétation des grands thèmes associés à La Nouvelle-Orléans. À des références trop directes, les membres de FOX et Chris Cheek ont préféré les procédés compositionnels et les inspirations d’écriture, jouant à concevoir des pièces à partir d’éléments empruntés et transfigurés, ou s’appliquant à traduire par les notes l’écho que ces évocations rencontraient en eux. C’est ainsi qu’on retrouvera dans Moonshine, sous une appellation de contrebande, un groove d’origine typiquement louisianaise (le fameux « Poinciana beat », popularisé par Vernel Fournier, batteur d’Ahmad Jamal) associé à des réflexions harmoniques tout debussystes. Sous le titre de Syntax, Chris Cheek, quant à lui, a totalement dévoyé la syntaxe mélodique de When the Saints Go Marching In en lui appliquant un éventail ludique de procédés de miroir qui lui donnent une allure toute cubiste…
Ailleurs, redessinant la ligne de basse d’un de ses blues, Cliff Tone salue le grand chanteur accordéoniste Clifton Chénier et toute la tradition du zydeco, née de la confluence du blues et de l’héritage acadien. Sous le shuffle de Pelican Blues se cache la réharmonisation ingénieuse d’une autre mélodie de Chénier selon le troisième mode à transposition limitée d’Olivier Messiaen, preuve que la complexité savante et l’expressivité populaire ne sont pas incompatibles.
Les thèmes combinés de Mardi Gras et Bubble Gumbo saluent, sur un rythme de « second line » qui renoue avec la douce folie des parades, deux traditions propres à La Nouvelle-Orléans, le carnaval et le gumbo, spécialité culinaire locale, emblématique des brassages à l’oeuvre dans la société louisianaise. Alors qu’à la guitare, Fox on the Run est construit sur une trame harmonico-rythmique typique du banjo Chanterelle à cinq cordes fréquemment employé dans le bluegrass, le mélodieux Canoë sonne comme une divagation sur les « coureurs des bois », ces aventuriers qui remontaient le dédale des cours d’eau de la région pour assurer la traite des peaux avec les Amérindiens. Alors que 2 a.m., dans lequel Jorge Rossy délaisse la batterie pour le vibraphone, célèbre le fait qu’il n’y ait pas d’heure pour tomber amoureux, Storyville évoque l’atmosphère poisseuse des bas-fonds du légendaire quartier des plaisirs de La Nouvelle-Orléans, ses tord-boyaux, ses lupanars, ses bastringues, où prospérèrent les tout premiers jazzmen, de Buddy Bolden à Jelly Roll Morton, jusqu’à sa fermeture par les autorités en 1917.
Enfin, le céleste Spirit of St. Louis salue l’aéroplane et l’exploit accompli à ses commandes par Charles Lindbergh, premier à avoir rallié les Etats-Unis à la France par la voie des airs, mais aussi la ville du même nom, fondée par un Français à la confluence de l’Illinois et du Mississippi,
d’où le complice du trio, Chris Cheek, est originaire.
SHORT BIO’s
PIERRE PERCHAUD : Instrumentiste à la virtuosité admirée, fruit d’un apprentissage approfondi, Pierre Perchaud est considéré comme l’un des plus brillants guitaristes de l’Hexagone. Révélé au sein de l’Orchestre national de jazz Daniel Yvinec, il s’affirme comme un soliste à l’inspiration constante, conjuguant de manière personnelle les influences, entre autres, de John Scofield et de Kurt Rosenwinkel par son attention au son et à la précision du phrasé. Compagnon de route du tandem Charlier/Sourisse, il s’est fait entendre auprès de la
batteuse Anne Paceo, travaille régulièrement avec Michel Legrand et fait partie du collectif The Watershed. Il est l’auteur de deux disques sous son nom, « Par quatre chemins » (2010), avec Pierre de Bethmann au piano, et « Waterfalls » (2013) en trio avec Nicolas Moreaux et le ténor américain Chris Cheek. En 2016, la parution du premier album de FOX lui a valu d’être nommé dans la catégorie « Révélation » des Victoires du jazz.
NICOLAS MOREAUX : Distingué par le Grand Prix Jazz de l’Académie Charles-Cros en 2013, Nicolas Moreaux est un contrebassiste vanté pour ses talents de compositeur et d’accompagnateur. Partenaire des saxophonistes Sophie Alour, Gaël Horellou et Olivier Bogé, il a enregistré avec le pianiste Tigran Hamasyan et mené le projet Belleville avec le saxophoniste américain Jeremy Udden (lauréat du French American Jazz Exchange). On retrouve dans son jeu la liberté d’un Charlie Haden et de la souplesse rythmique et dynamique de Larry Grenadier. Auteur de « BeatNick » (2009) avec le saxophoniste espagnol Perico Sambeat et du remarqué « Fall Somewhere » (Fresh Sound New Talent) avec en invité le ténor Bill McHenry, il se distingue par l’originalité poétique de ses compositions qui en font un leader de groupe à part entière.
JORGE ROSSY : Mondialement connu pour sa participation au premier trio de Brad Mehldau, le Catalan Jorge Rossy possède de multiples talents. Batteur à l’origine, il joue aussi du vibraphone et du piano mais c’est comme trompettiste qu’il s’était inscrit au Berklee College of Music de Boston ! Figure essentielle de la scène newyorkaise des années 1990 auprès de Kurt Rosenwinkel, Ethan Iverson ou Chris Cheek avec qui il a enregistré des disques devenus classiques. Son jeu combine de manière originale une vraie sensibilité de percussionniste avec sa connaissance du langage du jazz et une culture pop. Revenu à Barcelone depuis 2000, il a développé ses propres projets depuis la Catalogne, parfois comme pianiste, tout tournant aux côtés de musiciens tels que Wayne Shorter ou Joshua Redman. En 2016, il a publié un album dans lequel il joue exclusivement du vibraphone enregistré avec Mark Turner, Peter Bernstein, Al Foster et Doug Weiss.
CHRIS CHEEK : Considéré par ses pairs comme l’un des grands maîtres de l’instrument, contemporain de Mark Turner, Chris Potter ou Joshua Redman (qui les avait tous quatre réunis au sein du Axis Sax Quartet), Chris Cheek a développé un jeu d’une sensibilité extraordinaire, fluide et lyrique, qui semble être resté vierge de tout un tas de clichés saxophonistiques si fréquemment usités par ses pairs. Révélé au sein de l’Electric Be-Bop Band du batteur Paul Motian, il a fait partie du quintet de Steve Swallow, du Liberation Music Orchestra reconstitué par Charlie Haden, du groupe Los Guachos de Guillermo Klein ou du Big Mouth de Chris Lightcap. Il a tenu un rôle majeur dans nombre de groupes essentiels du jazz de ces dernières décennies, sans parler des disques (trop rares) signés de son nom, dont deux, au moins, comptent Brad Mehldau à ses côtés. Il codirige le quintet à deux saxophones Deeds and Reeds avec son alter ego Seamus Blake avec qui il avait déjà fondé le très funky (et désormais mythique) groupe The Bloomdaddies.
LES INVITÉS
VINCENT PEIRANI : Après des études de musique classique en accordéon et en clarinette puis de nombreux prix et récompenses internationaux, Vincent Peirani s’est orienté vers le jazz et les musiques improvisées en faisant ses classes au CNSM de Paris. Depuis, il s’est imposé comme la nouvelle révélation de son instrument, développant une carrière au niveau international, notamment en duo avec le saxophoniste Emile Parisien avec qui il joue aussi régulièrement en trio avec le clarinettiste Michel Portal. Membre du groupe de Daniel Humair, Vincent Peirani a longtemps accompagné la chanteuse Youn Sun Nah et se produit également en duo avec le violoncelliste classique François Salque. Il tourne avec son groupe Living Being et avec le projet File Under Zawinul, composé d’anciens partenaires de Joe Zawinul.
CHRISTOPHE PANZANI : Parmi les musiciens les plus sollicités de la scène française, membre du Big Band de Carla Bley depuis 2002, Christophe Panzani est actif dans une myriade de groupes telles que Circles d’Anne Paceo, le Florian Pelissier Quintet, le groupe 117 Eléments, le sextet du contrebassiste Nicolas Moreaux. Véritable touche-à-tout musical, son ancrage dans le jazz ne l’a pas empêché d’avoir été actif dans divers groupes aux esthétiques allant de la musique africaine ou orientale à l’électro jazz et au hip-hop (Guts, Hocus Pocus, Milk Coffee and Sugar, Electro Deluxe), etc. Membre fondateur de trois groupes majeurs de l’underground parisien — The Drops, avec le guitariste italien Federico Casagrande ; Thiefs, projet jazz hip-hop codirigé avec le contrebassiste américain Keith Witty ; et le collectif The Watershed, le saxophoniste a publié son premier album « Les Âmes perdues (Piano Duets) » sur jazz&people en 2016.
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